La chute de la croissance française
Peu de jours après la publication du dernier rapport annuel du BIT qui classe la France au 3ème rang mondial pour la productivité par heures travaillées après la Norvège et les USA, l’ODCE vient de réviser d’une façon drastique ses prévisions de croissance pour notre pays en avançant désormais un taux de 1,8% au lieu de 2,2%.
Les causes de ce phénomène ont bien été mises en valeur par le Président de la République, lorsqu’il a insisté sur la nécessité d’un effort d’investissement industriel plus soutenu. En fait, ce que l’on découvre peu à peu, c’est que la France a de grandes capacités au niveau de son travail (malgré les questions ouvertes par la loi des 35h), mais qu’en revanche, elle n’a pas jusqu’à maintenant donner toute sa mesure dans une politique en faveur de l’investissement industriel.
On a beaucoup entendu depuis plusieurs mois les analystes financiers se réjouir du bon niveau du CAC 40 et de la montée des investissements immobiliers (d’ailleurs plus ou moins spéculatifs), mais on a peu entendu ces mêmes analystes sur le problème crucial que tout cela provoquait à terme : la raréfaction des disponibilités pour l’investissement concret dans les entreprises.
La faiblesse de l’embauche (qui a eu des résultats dramatiques chez EADS), la limitation de l’investissement industriel ont conduit naturellement à une baisse de l’offre. Cette baisse de l’offre se produit malheureusement au moment où la demande redémarre en Europe. La PME française a été trop sous-estimée par les divers dispositifs publics. Aujourd’hui, il est donc grand temps de répondre avec une politique volontariste à ce défi majeur pour notre économie.
Voir à ce propos l'article :
AOF le 05/09/2007 16h45
France : l'OCDE abaisse fortement sa prévision de croissance 2007
www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml
Les causes de ce phénomène ont bien été mises en valeur par le Président de la République, lorsqu’il a insisté sur la nécessité d’un effort d’investissement industriel plus soutenu. En fait, ce que l’on découvre peu à peu, c’est que la France a de grandes capacités au niveau de son travail (malgré les questions ouvertes par la loi des 35h), mais qu’en revanche, elle n’a pas jusqu’à maintenant donner toute sa mesure dans une politique en faveur de l’investissement industriel.
On a beaucoup entendu depuis plusieurs mois les analystes financiers se réjouir du bon niveau du CAC 40 et de la montée des investissements immobiliers (d’ailleurs plus ou moins spéculatifs), mais on a peu entendu ces mêmes analystes sur le problème crucial que tout cela provoquait à terme : la raréfaction des disponibilités pour l’investissement concret dans les entreprises.
La faiblesse de l’embauche (qui a eu des résultats dramatiques chez EADS), la limitation de l’investissement industriel ont conduit naturellement à une baisse de l’offre. Cette baisse de l’offre se produit malheureusement au moment où la demande redémarre en Europe. La PME française a été trop sous-estimée par les divers dispositifs publics. Aujourd’hui, il est donc grand temps de répondre avec une politique volontariste à ce défi majeur pour notre économie.
Voir à ce propos l'article :
AOF le 05/09/2007 16h45
France : l'OCDE abaisse fortement sa prévision de croissance 2007
www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml