La violence tranquille...
La dernière édition de 66 Minutes sur M6 a été consacrée aux conflits sociaux, comme il est de bon ton de dire aujourd'hui. Ce reportage est tout à fait déroutant et il conforte bien le propos de Dominique de Villepin sur le risque d'explosion de la société française. On voit ainsi des gens tout à fait normaux et sérieux qui passent d'abord insensiblement, puis, presque tranquillement, dans la vraie violence, dans une violence qui est certes encore mesurée, mais pas vraiment retenue.
Il y a d'abord de l'hésitation. On observe, mais c'est déjà une forme de désarroi. Puis soudain l'un d'entre eux lance son portable à travers la pièce. Un autre, qui caresse machinalement l'écran d'un ordinateur, ne sait pas quoi faire,il regarde autour de lui et lentement il pousse l'écran à terre. Faits anodins...Et pourtant dès lors tout explose et c'est les coups de pied et de poing, les cris : la violence.
On ne peut s'empêcher de penser à de Launais, le gouverneur de la Bastille, qui parlait d'abord très tranquillement avec les "révolutionnaires" et puis soudain, l'un d'entre eux sort un tout petit couteau et le frappe. En quelques secondes l'hystérie se propage dans le groupe et c'est avec ce petit couteau...qu'on lui coupera la tête !
A méditer, la foule est dangeureuse et un rien peut faire partir les choses les plus effroyables. La colère vient du sentiment de vivre une injustice énorme, scandaleuse. La raison ne peut plus endiguer les choses lorsque la violence apparaît.
Il y a d'abord de l'hésitation. On observe, mais c'est déjà une forme de désarroi. Puis soudain l'un d'entre eux lance son portable à travers la pièce. Un autre, qui caresse machinalement l'écran d'un ordinateur, ne sait pas quoi faire,il regarde autour de lui et lentement il pousse l'écran à terre. Faits anodins...Et pourtant dès lors tout explose et c'est les coups de pied et de poing, les cris : la violence.
On ne peut s'empêcher de penser à de Launais, le gouverneur de la Bastille, qui parlait d'abord très tranquillement avec les "révolutionnaires" et puis soudain, l'un d'entre eux sort un tout petit couteau et le frappe. En quelques secondes l'hystérie se propage dans le groupe et c'est avec ce petit couteau...qu'on lui coupera la tête !
A méditer, la foule est dangeureuse et un rien peut faire partir les choses les plus effroyables. La colère vient du sentiment de vivre une injustice énorme, scandaleuse. La raison ne peut plus endiguer les choses lorsque la violence apparaît.