La société générale ou la candeur
La Société générale a révélé jeudi avoir été victime d'une fraude d'un de ses traders, pour un montant de 4,9 milliards d'euros. On apprend par la suite , dans un communiqué de la grande banque que : "L'employé, qui a reconnu les faits, a été relevé de ses fonctions et une procédure de licenciement a été engagée. En outre, les responsables de sa supervision quitteront le groupe". Heureusement, on apprend aussitôt que le Conseil d'administration a renouvellé sa confiance au président du groupe...
Dans un moment où tous les analystes d'une certaine compétence s'entendent pour reconnaître que la situation financière internationale n'est pas "très favorable", l'annonce de la Société Générale fait réellement un étrange effet.
De combien les actionnaires du groupe seront-ils encore lesés par cette "inadverstance"dans le contrôle des procédures ? Comment une somme aussi phénomènale peut-elle "disparaître" sans que personne , à un niveau ou à un autre de cette banque, ne soit capable de tirer la sonnette d'alarme ?
On apprend que Fitch Ratings a abaissé à de "AA" à "AA-" la note à long terme de la Société générale et qu'il est précisé qu'une fraude de cette ampleur pose la question de l'efficacité des structures organisationnelles de la banque.
Les crises boursères, puis économiques, commencent toujours par l'effondrement de la confiance. Pour l'heure, le CAC 40 peut bien remonter, tant que la confiance ne pourra pas être rétablie grâce à des mesures saines et claires pour "éliminer" certains fraudeurs et spéculateurs, on restera dans un univers artificiel.
Il est important de mettre en relief cette épisode incroyable d'une des plus grandes banques françaises, car il démontre bien, du fait même de son caractère monstrueux, le mal qu'une certaine conception de la finance peut faire à la structure de production et aux investisseurs honnêtes, et donc à l'économie de tout un pays.
On reste toutefois perplexe sur la façon dont la Société Générale peut gérer "tant de candeur" envers un employé...très subalterne !
Dans un moment où tous les analystes d'une certaine compétence s'entendent pour reconnaître que la situation financière internationale n'est pas "très favorable", l'annonce de la Société Générale fait réellement un étrange effet.
De combien les actionnaires du groupe seront-ils encore lesés par cette "inadverstance"dans le contrôle des procédures ? Comment une somme aussi phénomènale peut-elle "disparaître" sans que personne , à un niveau ou à un autre de cette banque, ne soit capable de tirer la sonnette d'alarme ?
On apprend que Fitch Ratings a abaissé à de "AA" à "AA-" la note à long terme de la Société générale et qu'il est précisé qu'une fraude de cette ampleur pose la question de l'efficacité des structures organisationnelles de la banque.
Les crises boursères, puis économiques, commencent toujours par l'effondrement de la confiance. Pour l'heure, le CAC 40 peut bien remonter, tant que la confiance ne pourra pas être rétablie grâce à des mesures saines et claires pour "éliminer" certains fraudeurs et spéculateurs, on restera dans un univers artificiel.
Il est important de mettre en relief cette épisode incroyable d'une des plus grandes banques françaises, car il démontre bien, du fait même de son caractère monstrueux, le mal qu'une certaine conception de la finance peut faire à la structure de production et aux investisseurs honnêtes, et donc à l'économie de tout un pays.
On reste toutefois perplexe sur la façon dont la Société Générale peut gérer "tant de candeur" envers un employé...très subalterne !