Mise en examen de J.Chirac : Une atteinte à la démocratie ?
Faut-il se féliciter de la mise en examen de l’ancien Président de la République Jacques Chirac comme une démonstration de l’indépendance de la magistrature ou regretter cette atteinte à la démocratie ?
On peut se poser la question, car il ne fait pas de doute que nous vivons actuellement un moment difficile pour la démocratie. La cassure qui s’opère depuis plusieurs années entre la population et le monde politique ne se trouve-t-elle pas renforcée par cette décision qui conduit à s’interroger sur l’intégrité non pas seulement d’un seul homme politique, mais peut-être de la classe politique dans son ensemble.
Et cela d’autant plus que l’on prend l’habitude de voir les grands noms de la politique française défilaient chez des juges d’instruction, voire dans des salles d’audience. Cela voudrait-il dire que les Français sont assez naïfs pour se laisser berner à chaque fois par des aigres fins ou, qu’il y a, plus vraisemblablement, quelque chose qui « cloche » au niveau de toutes les lois et règlements qui encadrent notre société.
Montesqieu dans sa fable des troglodytes rappelle bien l’extrême fragilité du « moins mauvais des système politique »…
Il serait peut-être utile de réfléchir avec un peu de recul à cette fable et de s’interroger sur les « dégâts » que certaines pratiques peuvent causer dans l’opinion publique.
On peut se poser la question, car il ne fait pas de doute que nous vivons actuellement un moment difficile pour la démocratie. La cassure qui s’opère depuis plusieurs années entre la population et le monde politique ne se trouve-t-elle pas renforcée par cette décision qui conduit à s’interroger sur l’intégrité non pas seulement d’un seul homme politique, mais peut-être de la classe politique dans son ensemble.
Et cela d’autant plus que l’on prend l’habitude de voir les grands noms de la politique française défilaient chez des juges d’instruction, voire dans des salles d’audience. Cela voudrait-il dire que les Français sont assez naïfs pour se laisser berner à chaque fois par des aigres fins ou, qu’il y a, plus vraisemblablement, quelque chose qui « cloche » au niveau de toutes les lois et règlements qui encadrent notre société.
Montesqieu dans sa fable des troglodytes rappelle bien l’extrême fragilité du « moins mauvais des système politique »…
Il serait peut-être utile de réfléchir avec un peu de recul à cette fable et de s’interroger sur les « dégâts » que certaines pratiques peuvent causer dans l’opinion publique.