Un 30 juillet...
Il est bien évident que le propos de ce blog n'est pas de devenir une rubrique nécrologique...Mais qui pourrait ne pas avoi une pensée pour ces deux hommes Ingmar Bergman et Michelangelo Antonioni qui viennent de quitter notre planète, tous les deux le même jour : un trente juillet, comme si le soleil du mois d'août aurait effrayé leurs ombres...
On se souvient du temps, ou encore ados, nous courrions à la sortie de leur dernier film. Tout cela semble si loin. Ces "ombres grises qui furent jadis des hommes", pour reprendre Thomas Hardy, seront toujours nos compagnons. Sans trop d'amertume, disons quand même que l'on trouve anachronique le fait qu'aucune des grandes instances télévisuelles de notre pays n'a cru bon de programmer un hommage à ces artistes hors du commun. A moins que cette "bavure culturelle" ne soit à imputer une nouvelle fois à l'audimat. C'est vrai qu'avec l'audimat, nous n'aurions pas plus de Bergman ou d'Antonioni que de Montaigne, Racine, Rabelais, Camus etc...Est-ce bien représentatif d'un grand pays dont l'histoire culturelle impressionne le monde entier de renier ainsi depuis des années tout ce qui peut élever l'âme et l'esprit.
On se souvient du temps, ou encore ados, nous courrions à la sortie de leur dernier film. Tout cela semble si loin. Ces "ombres grises qui furent jadis des hommes", pour reprendre Thomas Hardy, seront toujours nos compagnons. Sans trop d'amertume, disons quand même que l'on trouve anachronique le fait qu'aucune des grandes instances télévisuelles de notre pays n'a cru bon de programmer un hommage à ces artistes hors du commun. A moins que cette "bavure culturelle" ne soit à imputer une nouvelle fois à l'audimat. C'est vrai qu'avec l'audimat, nous n'aurions pas plus de Bergman ou d'Antonioni que de Montaigne, Racine, Rabelais, Camus etc...Est-ce bien représentatif d'un grand pays dont l'histoire culturelle impressionne le monde entier de renier ainsi depuis des années tout ce qui peut élever l'âme et l'esprit.
